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Est-ce recommandé de poursuivre une activité physique en cas de grippe ou d’autres infections saisonnières ?

activité physique en cas de grippe

Infections hivernales

Lorsque l’hiver arrive, apportant son lot de grippe et d’autres infections saisonnières, nombreux sont ceux qui se demandent si l’exercice physique est une bonne idée. Avec l’arrivée du froid, les viroses hivernales font leur apparition, affectant de nombreuses personnes. Mais que sont exactement ces infections, et comment peuvent-elles impacter notre quotidien pendant les mois les plus froids de l’année ?

1. La grippe et les autres infections virales hivernales

Les viroses hivernales désignent un groupe d’infections virales qui se manifestent principalement durant la saison froide. Ces infections sont causées par différents virus, tels que ceux de la grippe, du rhume, de la bronchite, ou encore de la gastro-entérite virale.

2. Pourquoi sont-elles fréquentes en hiver ?

L’augmentation des cas de viroses hivernales pendant les mois froids s’explique par plusieurs facteurs. Le confinement dans des espaces clos favorise la transmission des virus, tandis que le froid peut affaiblir notre système immunitaire, nous rendant plus vulnérables aux infections.

3. Symptômes communs des infections virales hivernales

Les symptômes varient selon le type de virose, mais incluent généralement :

  • Fièvre et frissons
  • Toux et maux de gorge
  • Congestion nasale
  • Douleurs musculaires
  • Fatigue et faiblesse

 

La question mérite d’être posée : l’activité physique peut-elle aider à combattre une infection, ou risque-t-elle d’aggraver la situation ?

1. L’impact du sport sur le système immunitaire

L’exercice physique régulier est reconnu pour ses nombreux bienfaits sur la santé, notamment pour le renforcement du système immunitaire. Cependant, lorsqu’on est déjà affaibli par une grippe ou une autre infection hivernale, l’approche doit être différente.

2. L’effet de l’exercice intense en cas d’infection virale:

Lorsqu’on est malade, le corps a besoin de toute son énergie pour combattre l’infection. Faire de l’exercice intensif peut alors être contre-productif, car cela peut épuiser davantage le corps et entraver le processus de guérison.

3-Risques sur la santé en cas de sport intense :

Les séances d’entraînement intenses peuvent, paradoxalement, affaiblir temporairement nos défenses naturelles et rendre le corps plus susceptible aux infections. La fenêtre d’opportunité pour les virus s’élargit immédiatement après un exercice rigoureux, surtout si le corps n’est pas habitué à un tel niveau d’intensité.

Faire du sport intense pendant une grippe ou une gastro-entérite peut présenter plusieurs risques pour la santé, car ces maladies affectent le système immunitaire et les fonctions corporelles principales. Voici quelques-uns des risques associés :

  1. Aggravation des symptômes : L’exercice intense peut aggraver les symptômes existants comme la fièvre, les douleurs musculaires, la fatigue, et la déshydratation, retardant ainsi le processus de guérison.

  2. Déshydratation : La grippe et la gastro-entérite peuvent entraîner une déshydratation significative, notamment à cause de la fièvre, des vomissements et de la diarrhée. L’exercice intensif augmente la perte de liquides par la transpiration, ce qui peut aggraver la déshydratation et ses effets, comme les étourdissements, la faiblesse, et l’hypotension.

  3. Myocardite : Bien que rare, il y a un risque d’inflammation du muscle du cœur appelée myocardite, surtout si vous faites un effort intense en ayant la grippe. La myocardite peut être grave et entraîner des complications cardiaques immédiates et/ou à long terme.

  4. Risque de contagion : Faire du sport, en particulier dans des lieux publics comme une salle de gym, en étant malade augmente le risque de transmission de votre maladie à d’autres personnes.

  5. Diminution de la performance : Même si vous ne ressentez pas d’aggravation de vos symptômes, l’exercice intense pendant une maladie peut entraîner une baisse de la performance, car votre corps utilise ses ressources pour combattre l’infection.

  6. Syndrome du surentraînement : S’exercer intensément sans accorder à son corps le temps de récupérer d’une maladie peut mener au syndrome du surentraînement, caractérisé par une fatigue extrême, une baisse de performance et un risque accru de blessures.

Il est important d’écouter votre corps et de lui donner le temps de récupérer complètement avant de reprendre des activités physiques intenses. En cas de doute, surtout si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est conseillé de consulter un médecin.

 

Quand faut-il éviter le sport ?

Comment savoir si je dois faire une pause ?

Si vous êtes fiévreux, épuisé ou si vous ressentez des douleurs musculaires intenses en dehors de celles habituellement liées à l’exercice, il est sage de faire une pause. Ces symptômes indiquent que votre corps lutte déjà activement contre une infection et a besoin de repos.

Un moyen simple d’évaluer si vous devriez éviter le sport.Si vos symptômes sont légers, comme une congestion nasale ou un mal de gorge léger, une activité physique modérée peut être acceptable. En revanche, des symptômes tels qu’une toux profonde, une douleur thoracique, de la fièvre, ou des douleurs musculaires étendues, requièrent du repos.

Fièvre : un signal d’arrêt: La présence de fièvre est un indicateur clair qu’il faut éviter toute activité physique. Faire du sport avec de la fièvre peut augmenter le risque de déshydratation et mettre une pression supplémentaire sur votre cœur, qui travaille déjà plus pour combattre l’infection.

Fatigue intense et malaise général: Une fatigue sévère et un sentiment de malaise sont des signes que votre corps a besoin de repos pour combattre l’infection. Ignorer ces signaux et poursuivre l’entraînement peut retarder votre récupération et aggraver votre état.

Infections des voies respiratoires inférieures: Les infections qui affectent les poumons et les voies respiratoires inférieures, comme la bronchite ou la pneumonie, nécessitent une pause dans votre routine sportive. L’exercice peut aggraver les symptômes respiratoires et la difficulté à respirer.

 

Alternatives sûres et exercices modérés

Pour ceux qui ne veulent pas abandonner complètement l’exercice, opter pour des activités légères et non intensives peut être une bonne alternative. La marche, le yoga doux ou les étirements peuvent contribuer à maintenir une activité physique sans surcharger le corps.

Précautions et conseils pratiques

Quelles précautions prendre ? Conseils pour une reprise en douceur

Lorsque vous commencez à vous sentir mieux, ne reprenez pas immédiatement votre routine d’exercice habituelle. Augmentez progressivement l’intensité pour permettre à votre corps de s’adapter sans risque.

  • Évitez les environnements froids et venteux qui pourraient aggraver les symptômes respiratoires.
  • Écoutez votre corps et reposez-vous dès que nécessaire.

 

Conclusion

Les infections hivernales telles que la grippe et la gastro-entérite posent un défi particulier durant les mois froids, rendant essentiel le débat sur le rôle de l’exercice physique en période de maladie. Bien que l’activité physique régulière soit bénéfique pour la santé générale et le renforcement du système immunitaire, l’exercice intense pendant une infection virale peut être contre-productif, exacerbant les symptômes et potentiellement retardant la guérison. Il est nécessaire d’écouter son corps et de privilégier le repos en cas de symptômes sévères tels que la fièvre, la fatigue intense ou les infections respiratoires inférieures. Pour ceux désireux de rester actifs, des exercices modérés et non intenses sont recommandés. Enfin, une reprise graduelle de l’activité physique est conseillée une fois la convalescence amorcée, en veillant à une hydratation adéquate et à la prise de précautions pour éviter l’aggravation des symptômes. Trouver le juste équilibre entre exercice et repos est la clé pour naviguer à travers les défis des viroses hivernales tout en préservant sa santé et son bien-être.