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Diverticulite : agir vite, mieux prévenir

diverticulite

La diverticulite n’est ni une simple indigestion ni un banal reflux. C’est une inflammation (parfois une infection) de petites poches de la paroi du côlon, les diverticules. La plupart des adultes développeront des diverticules avec l’âge (diverticulose) sans jamais souffrir, mais quand l’un d’eux s’enflamme, la diverticulite s’installe. Elle peut faire très mal et, rarement, se compliquer. Bonne nouvelle : on peut apprendre à reconnaître les signaux d’alerte, traiter correctement les poussées, et surtout réduire le risque de récidive grâce à l’alimentation, à l’activité physique et à quelques habitudes très efficaces. 

Diverticulose vs diverticulite : la différence qui change tout

La diverticulose, c’est la présence de poches, souvent silencieuse. La diverticulite, c’est l’inflammation douloureuse de ces poches. La douleur est en général au bas ventre à gauche, parfois associée à des nausées, de la fièvre, de la constipation ou de la diarrhée. Cela peut débuter brutalement ou s’aggraver sur quelques jours. Si vous avez un doute, il faut consulter : d’autres maladies miment ces symptômes. 

 

aspect diverticulite
Diverticulite
aspect diverticulose
DIVERTICULOSE

Trois symptômes qui signifient « consultez sans tarder »

• Douleur abdominale intense et persistante avec impossibilité d’aller à la selle ou de « lâcher des gaz ».
• Saignement rectal important (selles rouges ou bordeaux), vertiges, faiblesse. 
• Fièvre élevée avec frissons, nausées/vomissements qui s’aggravent les symptômes 

Le rôle de la génétique et de l’hérédité : que change l’histoire familiale ?

Avoir un parent atteint augmente votre risque. Des études sur des milliers de jumeaux et de fratries estiment qu’environ 40 à 50 % de la susceptibilité à la maladie diverticulaire s’explique par les gènes. C’est beaucoup, mais pas une fatalité : le mode de vie pèse aussi lourd, et il est modifiable.

Comment pose-t-on le diagnostic de diverticulite ?

En cas de suspicion avec douleur importante, la tomodensitométrie (scanner) confirme le diagnostic et précise s’il y a une complication (abcès, perforation, fistule, obstruction). Le scanner est particulièrement utile si vous n’avez jamais eu de diverticulite confirmée par l’imagerie, si vous n’améliorez pas sous traitement, si vous êtes immunodéprimé(e), ou si vous envisagez une chirurgie préventive. 

Faut-il faire une coloscopie après une poussée ?

La réponse dépend de votre histoire et de la sévérité de l’épisode. De nombreux experts conseillent une coloscopie 6 à 8 semaines après un épisode compliqué, ou après un premier épisode non compliqué si aucune coloscopie récente et de qualité n’a été réalisée, afin d’exclure un cancer qui peut, rarement, mimer une diverticulite. On évite de la faire pendant l’inflammation aiguë. 

Traiter une poussée de diverticulite : ce qui a changé

Prise en charge ambulatoire et antibiotiques « à la carte »

Pour la majorité des personnes immunocompétentes avec une diverticulite non compliquée, le traitement peut se faire en ambulatoire, avec repos digestif (alimentation liquide ou molle selon la tolérance), antalgiques (calmants) adaptés et surveillance. Les antibiotiques ne sont plus systématiques : de solides essais cliniques (AVOD, DIABOLO) et des méta-analyses montrent qu’ils n’accélèrent pas la guérison ni ne préviennent les complications dans les formes simples. En revanche, ils restent indiqués si vous êtes fragile, fébrile, très inflammatoire, immunodéprimé(e) ou s’il existe une complication. 

Médicaments à connaître : lesquels peuvent aggraver la situation ?

L’usage régulier d’anti-inflammatoires (AINS) et d’aspirine est associé à un risque accru de diverticulite compliquée et de saignement. Les corticoïdes augmentent la mortalité en cas de perforation. Les opioïdes sont liés à davantage d’infections et de perforations. Parlez-en avec votre médecin pour ajuster au cas par cas ; ne stoppez jamais un traitement seul(e). 

Et si une chirurgie devient nécessaire ?

La chirurgie n’est pas « automatique » après X poussées. On l’envisage surtout s’il y a fistule, sténose, obstruction, ou des abcès récurrents mal contrôlés. La résection laparoscopique du sigmoïde est aujourd’hui fréquente ; elle réduit les douleurs post-opératoires et facilite le retour à domicile par rapport à l’ouverture classique, même si ce choix dépend de votre état et de l’expertise de l’équipe. N’oubliez pas : la chirurgie diminue le risque de récidive, sans l’abolir totalement ; elle vise aussi la qualité de vie.

Prévenir la diverticulite : l’alimentation est votre meilleure alliée

Fibre : l’arme de base, mais pas n’importe comment

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Plus vous consommez de fibres au quotidien, plus le risque de diverticulite baisse, en particulier avec les fibres insolubles et les fibres issues des céréales complètes et des fruits entiers. De grandes cohortes et des analyses récentes convergent dans ce sens. Attention toutefois : une étude colonoscopique a montré qu’un apport élevé en fibres n’empêchait pas forcément la présence de diverticules (diverticulose). La prévention de la diverticulite repose sur la qualité globale du régime alimentaire, pas sur un aliment miracle.

Quelle fibre aide le plus contre la diverticulite ?

Les données suggèrent un effet protecteur marqué des fibres insolubles (cellulose) et des fibres de céréales et de fruits. Les fibres des légumes semblent utiles mais moins fortement associées dans certaines études. En pratique, visez un « mix » : son de blé, pains et pâtes complets, légumineuses, fruits entiers, légumes-feuilles, légumes-racines. 

Faut-il éviter les noix, les graines, le maïs, le pop-corn ?

Non. Ce conseil, très répandu autrefois, a été démonté par de grandes études chez l’homme : consommer noix et pop-corn n’augmente pas le risque de diverticulite ; au contraire, l’association semble plutôt inverse, et une cohorte féminine récente confirme l’absence de sur-risque avec noix/graines/maïs. 

Focus « aliments malins » : 9 baies au top pour vos fibres

Framboises, mûres, myrtilles, fraises, groseilles, cassis, canneberges, mûres de Boysen, airelles. Les baies concentrent des fibres et des polyphénols qui nourrissent les bactéries utiles du côlon. Astuce : gardez un sachet de baies surgelées, ajoutez-en à un yaourt nature et à des flocons d’avoine pour un dessert « microbio-friendly ». (Les valeurs exactes varient selon la variété et la portion ; l’important est la régularité.)

La « noix » qui explose le compteur de fibres

Le souchet (tiger nut, en réalité un tubercule) est très riche en fibres selon les tableaux de composition publiés, parfois plus que l’amande à portion équivalente. Selon le produit (tubercule, farine), la teneur varie ; on le consomme comme en-cas croquant ou en boisson végétale (horchata). L’idée n’est pas de chercher un record, mais d’ajouter des sources variées et bien tolérées. (Données de composition variables selon préparation ; privilégiez des étiquettes nutritionnelles fiables.)

Légumineuses : le raccourci vers l’objectif 25–30 g/j

Une seule tasse de pois cassés cuits apporte environ 16 g de fibres, soit plus de la moitié de l’objectif quotidien. Les haricots blancs peuvent dépasser 19 g par tasse. Quand on dit « c’est l’assiette idéale de la diverticulite », c’est souvent une assiette riche en légumineuses. 

Boisson et transit : que disent les données ?

L’hydratation régulière aide la fibre à faire son travail. Et le café ? Il stimule l’activité du côlon chez de nombreuses personnes, un effet documenté par des études de motricité colique. Si vous le tolérez, une tasse au petit-déjeuner ou après le repas peut favoriser la régularité. 

Marche digestive : 15 minutes qui comptent

Un quart d’heure de marche après le repas améliore les paramètres métaboliques et, par ricochet, le confort digestif ; c’est simple, gratuit, durable. En pratique : 15 minutes après déjeuner et/ou dîner, rythme tranquille mais continu. 

Alimentation « anti-récidive » : un modèle gagnant

Les régimes de type prudent/Méditerranéen (riches en végétaux, céréales complètes, légumineuses, poisson) sont associés à moins de diverticulite, tandis que le « Western » (viandes rouges, produits ultra-transformés, sucres) l’augmente. Chez les hommes, chaque hausse de la consommation de viande rouge, surtout non transformée, est liée à plus de diverticulite ; remplacer une partie de cette viande par du poisson ou des végétaux est une stratégie simple.

Quatre « résolutions » pour un côlon au mieux de sa forme

• Manger plus de fibres « réelles » : fruits entiers, légumes, céréales complètes, légumineuses, fruits à coque/graines selon tolérance. Commencez bas, augmentez progressivement, buvez suffisamment. 
• Bouger régulièrement : au moins 150 minutes par semaine d’activité modérée + renforcement 2 jours/semaine, et 15 minutes de marche après les repas. 
• Maîtriser les AINS/aspirine en cas d’antécédent de diverticulite (sans décision unilatérale) ; éviter le tabac ; viser un IMC sain. 
• Limiter les viandes rouges et ultra-transformés ; préférer une assiette « Méditerranée + légumineuses ». 

Le point sur les compléments de fibres

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Les aliments restent la voie royale. Les compléments (psyllium, par exemple) peuvent aider si l’assiette ne suffit pas, mais ils ne remplacent pas un régime global de qualité. Parlez-en à votre médecin/pharmacien, surtout si vous prenez d’autres médicaments. (Conseil de bon sens ; les lignes directrices insistent d’abord sur la qualité globale du régime.) 

« En cas de poussée, que vais-je vivre concrètement ? »

Dans une diverticulite non compliquée, beaucoup de patients sont suivis à domicile : analgésie adaptée, alimentation claire/liquide au début, réintroduction progressive des aliments, surveillance rapprochée. Les antibiotiques sont réservés à des profils précis (comorbidités, signes infectieux marqués, immunodépression) ou aux formes compliquées. Si un abcès est présent, un drainage radiologique ou une hospitalisation peuvent s’imposer. 

La question de la chirurgie, sans tabou

La diverticulite revient, dois-je absolument me faire opérer ? Non. La décision est personnalisée. On discute chirurgie si la diverticulite est compliquée (fistule, obstruction, sténose) ou si les récidives altèrent fortement la qualité de vie malgré une prise en charge optimale. Une résection segmentaire diminue le risque de récidive mais ne le supprime pas. 
À quoi ressemble l’intervention ? La plupart des résections sont aujourd’hui laparoscopiques, avec de plus petites incisions et un rétablissement plus rapide que l’ouverture classique, quand c’est possible et sûr. Une stomie temporaire est parfois nécessaire dans les formes compliquées. Posez toutes vos questions au chirurgien : bénéfices, risques, retour au domicile, reprise d’activité. 

La « check-list 48 heures » quand ça commence à tirer à gauche

• Évaluez vos signes d’alerte (douleur intense, fièvre, vomissements, saignement abondant) et consultez sans tarder si l’un d’eux est présent. 
• Si c’est une poussée légère connue, suivez les consignes de votre médecin : antalgie adaptée (éviter AINS sans avis), hydratation, diète liquide/soft, repos.
• Surveillez l’évolution heure par heure : fièvre, douleur, transit. Recontactez en cas de doute ou d’aggravation.
• Dès amélioration, réalimentez doucement : bouillons, compote, yaourt, puis riz, pâtes, œufs, poisson, avant de revenir à la haute teneur en fibres.

Le test « à ne pas oublier » chez l’adulte : le dépistage du cancer colorectal

Indépendamment de la diverticulite, le dépistage du cancer colorectal sauve des vies. En France, les femmes et les hommes de 50 à 74 ans sont invités tous les 2 ans à réaliser un test immunologique de sang occulte dans les selles, à domicile et pris en charge, avec coloscopie en cas de test positif. Si vous avez des antécédents familiaux, des symptômes ou un risque élevé, parlez-en pour un dépistage plus précoce et personnalisé.

 

Mythes vs faits 

Les noix et les graines bloquent-elles les diverticules ? Non. Les données de cohortes chez des dizaines de milliers de personnes ne montrent pas d’augmentation du risque ; chez la femme aussi, la consommation de noix/graines/maïs n’est pas liée à davantage de diverticulite. 
Faut-il bannir toutes les fibres pendant une poussée ? Au tout début d’une poussée, réduire les fibres peut soulager. Mais dès que la douleur baisse, on réintroduit progressivement, puis on revient à une alimentation riche en fibres pour prévenir les récidives. 
Les antibiotiques sont-ils « obligatoires » ? Pas dans les formes non compliquées chez les patients aptes au suivi ambulatoire. Deux essais randomisés majeurs n’ont pas montré de bénéfice systématique. Cas par cas, avec votre médecin.
La viande rouge, est-ce un problème ? Oui si elle est fréquente. Un apport élevé en viande rouge, surtout non transformée, est associé à une hausse du risque de diverticulite. Réduire la viande rouge et privilégier une assiette de type méditerranéen est une stratégie gagnante. 

Un mot sur le risque familial et le mode de vie

Votre génétique compte, mais votre quotidien aussi. De nouvelles analyses multicohortes montrent qu’un score de mode de vie sain (ne pas fumer, IMC normal, alimentation de qualité, activité physique, faible consommation de viande rouge) est associé à une réduction substantielle du risque de diverticulite, et ce quel que soit le risque génétique. Cela signifie que « bouger l’aiguille » est possible pour presque tout le monde.

Exemple de journée « anti-diverticulite » (hors poussée)

Petit-déjeuner : yaourt nature + flocons d’avoine + mélange framboises/mûres + une poignée d’amandes/souchet si bonne tolérance ; café si vous l’aimez. 
Déjeuner : salade de lentilles vertes (oignon, carotte, herbes) + filet de maquereau/sardine + tranche de pain complet ; 15 minutes de marche. 
Collation : une pomme ou une poire entières.
Dîner : soupe de pois cassés + légumes rôtis + riz complet. Un grand verre d’eau.

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Maladie diverticulaire et sport

Pourquoi bouger quand on a une maladie diverticulaire ?

L’activité physique est liée à moins de diverticulite et moins d’hémorragies diverticulaires. Les grandes cohortes montrent que les personnes les plus actives, surtout en activité vigoureuse (course, sports d’endurance), ont un risque nettement plus bas que les moins actives. Exemple : chez 47 000 hommes suivis 18 ans, le quintile le plus actif avait un risque de diverticulite réduit d’environ 25–35 % (et de saignement d’environ 45 %) par rapport au quintile le moins actif ; l’effet venait surtout de l’activité vigoureuse. Une autre cohorte d’hommes et femmes coureurs a aussi observé une relation « plus on court, plus le risque baisse ». 

Pendant une poussée de diverticulite (phase aiguë)

• Priorité : soulager et surveiller. Évitez l’exercice intense et tout effort qui augmente beaucoup la pression abdominale si vous avez douleur/fièvre. La marche douce reste acceptable si bien tolérée. Suivez les consignes médicales (alimentation transitoirement allégée, antalgiques, ± antibiotiques selon cas).
• Reprise quand la douleur et la fièvre ont disparu et que l’alimentation redevient normale.

Reprise progressive après une poussée (hors chirurgie)

Semaine 1 : 10–15 min de marche 2–3 fois/jour, respiration calme, sans pousser.
Semaine 2 : 20–30 min de marche rapide ou vélo d’appartement léger, 5 jours/semaine.
Semaine 3–4 : ajoutez 2 séances de renforcement corps entier (bandes élastiques, exercices au poids du corps), 1–2 séries de 8–12 reps, sans apnée.
Ensuite : visez les repères généraux (≥150 min d’activité modérée ou 75 min vigoureuse/semaine + 2 séances de renforcement). Privilégiez l’endurance (marche rapide, vélo, natation) et, si vous aimez ça, montez progressivement vers le jogging qui est le format le mieux associé à un risque plus bas dans les études. 

Renforcement et “pression dans le ventre” : comment faire sans risque inutile

Les exercices très lourds type squat/développé-terre lourds ou le port de charges avec apnée/Manœuvre de Valsalva génèrent des pics élevés de pression intra-abdominale. Chez les personnes non entraînées ou en reprise, on recommande une adaptation progressive et d’éviter les charges maximales au début. Préférez des mouvements guidés (presse, tirage assis), charges modérées, et expiration pendant l’effort. 

Sports “amis du côlon”

• Endurance modérée à soutenue : marche rapide, vélo, course légère à soutenue selon tolérance.
• Renforcement « full-body » 2×/sem : haltères légers à moyens, bandes, gainage sans apnée, tempo contrôlé.
• Mobilité/yoga doux pour la respiration diaphragmatique, la détente et le transit.
• Astuce utile : 15 min de marche après repas pour le confort digestif (beaucoup de patients la trouvent bénéfique), puis retour aux fibres quand les symptômes ont disparu (pour la prévention, pas pendant la crise). 

À éviter/adapter si vous êtes en reprise

Levé de charges lourdes sans préparation, les efforts avec blocage respiratoire. Commencez léger, progressez par paliers.
• En phase symptomatique : HIIT, sports de contact, abdos « crunchs » forcés et tout ce qui augmente la douleur. Reprenez seulement quand vous êtes indolore et apyrétique

Et après une chirurgie pour diverticulite ?

Les consignes dépendent du geste. De façon générale, pas de port de charges lourdes ni d’effort intense les premières semaines, puis reconditionnement progressif accompagné. Demandez le feu vert du chirurgien (prévention des éventrations, gestion des cicatrices).

Repères simples à retenir

• Bouger régulièrement protège contre la diverticulite et ses complications, surtout si l’activité devient vigoureuse au fil des mois.
• Pendant une crise : repos relatif, marche douce si tolérée, reprise graduelle ensuite.
• En renforcement : respirer, éviter l’apnée, monter les charges lentement.
• Combinez le sport avec une alimentation riche en fibres (hors phase aiguë) et peu de viande rouge : c’est le duo gagnant. 

Si vous avez des douleurs qui s’intensifient, de la fièvre, des vomissements persistants ou un saignement, stoppez l’exercice et consultez rapidement. Cette fiche ne remplace pas l’avis de votre soignant.

 

En résumé

La diverticulite se surveille, se traite et se prévient. Le trio gagnant ? Reconnaître les signaux d’alerte, suivre une prise en charge moderne et personnalisée (ambulatoire quand c’est possible, antibiotiques seulement quand nécessaires), et adopter un mode de vie « pro-fibres » et actif. En privilégiant les légumineuses, les céréales complètes, les fruits entiers et les légumes, en limitant les viandes rouges, en marchant après les repas, vous faites chuter vos risques de nouvelle poussée. Et n’oubliez pas le dépistage du cancer colorectal aux âges recommandés.

 

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