La tendinite d’Achille peut gâcher des saisons entières. Bonne nouvelle : avec une stratégie de charge bien pensée, des exercices ciblés et un suivi rigoureux, la plupart des sportifs retrouvent leurs performances. Dans ce dossier, vous allez comprendre ce qu’est la tendinite d’Achille, pourquoi elle survient, comment la soigner et surtout comment reprendre le sport sans rechuter. On y parle d’exercices excentriques, d’isométriques, de talonnettes, d’ondes de choc, de critères de retour au jeu… avec des données récentes à l’appui. Objectif : un plan d’action lisible, efficace et personnalisable.
Comprendre la tendinite d’Achille
La tendinite d’Achille (souvent appelée « tendinopathie d’Achille ») correspond à une douleur du tendon d’Achille liée à une surcharge mécanique. Le tendon relie les jumeaux/soléaire (mollet) au calcanéum (talon) et encaisse des forces 6 à 8 fois le poids du corps en course. Chez les sportifs, la tendinite d’Achille survient surtout lors d’augmentations rapides d’entraînement, de terrains durs/irréguliers, de changements de chaussures, de déficits de force ou de raideur du mollet. Les deux formes principales sont médiane (au milieu du tendon) et insertionnelle (à l’os du talon), avec des nuances thérapeutiques. Les recommandations pluridisciplinaires néerlandaises (référence en Europe) insistent sur un diagnostic clinique avant tout et un traitement centré sur le chargement progressif du tendon.
Quels sont les symptômes de la tendinite ?
Douleur matinale et à froid, raideur au premier pas, douleur à la palpation, aggravation à la course, sauts, côtes, sprints. L’enflure est possible. L’imagerie (échographie/IRM) aide surtout quand on suspecte une déchirure partielle, quand l’évolution stagne, ou pour distinguer une forme insertionnelle. Échographie et IRM offrent des performances comparables pour beaucoup de lésions; l’IRM est meilleure pour les ruptures partielles, l’échographie pour l’examen dynamique.
Les symptômes de la tendinite se résument à une douleur localisée sur un tendon douloureux qui augmente à l’effort et à la palpation, parfois avec une inflammation du tendon (chaleur, léger gonflement), une raideur notable et une douleur au réveil qui s’atténue après quelques minutes de mise en route. Selon la zone, on peut ressentir une douleur au niveau du mollet (Achille) lors de la marche, de la course ou en montant sur la pointe des pieds ; la douleur réapparaît à l’étirement et à la contraction résistée du muscle relié, et peut s’accompagner d’un petit crépitement ou d’une baisse de force fonctionnelle. En pratique, si la douleur persiste au-delà de 24–48 h après l’activité, qu’elle se répète au lever et qu’elle gêne les gestes du quotidien, on parle très probablement d’une tendinopathie et il faut ajuster la charge et consulter.
La douleur seule suffit-elle à poser le diagnostic de tendinite d’Achille ? Le diagnostic est d’abord clinique (douleur localisée + tests fonctionnels); l’imagerie sert à préciser le tableau ou éliminer d’autres causes.
Pourquoi ça fait mal ?
Un tendon s’adapte aux contraintes… jusqu’à un certain seuil. Au-delà, microdommages, altérations de la matrice et néovascularisation apparaissent. Le traitement moderne de la tendinite d’Achille n’est pas « repos complet » mais « charge dosée ». L’exercice stimule le remodelage des fibres, restaure la tolérance à la charge et reprogramme le système neuromusculaire. Des revues récentes confirment que les exercices de mise en charge (excentriques, puis lourds-lents) sont la pierre angulaire du traitement.
Faut-il étirer quand on a une tendinite d’Achille ?
Les étirements légers peuvent soulager, mais la priorité, ce sont les exercices de mise en charge qui guident l’adaptation du tendon.
Quelles sont les causes de la tendinite d’Achille ?
Voici les causes principales de la tendinite d’Achille – l’origine de la tendinite est presque toujours un déséquilibre entre stress mécanique et capacité du tendon à l’encaisser.
Surutilisation : volume élevé de course/sauts, séances rapprochées, manque de jours “light”.
Augmentation soudaine de l’activité physique : + distance, + intensité, + dénivelé ou ajout de pliométrie sans progressivité.
Changement de technique d’entraînement : nouvelle foulée (attaque médio/avant-pied), cadence modifiée, travail en côte, surfaces plus dures.
Matériel inadapté : chaussures usées ou trop rigides, drop très faible non toléré, pointes/chaussures légères sans transition, orthèses mal ajustées.
Facteurs biomécaniques : raideur du triceps sural/ischios, faiblesse du mollet (excentrique/isométrique), cheville peu mobile, gestuelle avec pas trop long.
Contexte externe : sol dur, froid, fatigue, manque de sommeil/hydratation, retour trop rapide après blessure.
Quels sports sont à risque pour la tendinite d’Achille ?
Les sports à plus fort risque pour la tendinite d’Achille sont ceux qui cumulent course à pied, saut et changements de rythme, surtout sur sol dur.
Course à pied (route, piste, trail avec forts dénivelés) : volume/vitesse élevés, sprints, côtes, chaussures usées ou stack très rigide.
Sports de saut et d’appuis explosifs : athlétisme (sauts), basket, volley, handball, crossfit/HIIT pliométrique.
Sports de raquette (tennis, padel, badminton, squash) : départs-arrêts, pas chassés, impulsions répétées.
Football / rugby : courses fractionnées, accélérations, appuis rotatifs sur terrains fermes.
Danse, gymnastique et disciplines artistiques : pointes/impulsions répétées, contraintes en cheville.
Facteurs qui augmentent le risque (et le risque de récidive) : hausse de charge trop rapide, antécédent d’atteinte d’Achille, mollets/ischios raides, faiblesse du triceps sural, technique de foulée avec sur-sollicitation du tendon, séances intenses rapprochées, activité sportive sur sol dur, chaussures inadaptées.
Plan thérapeutique : la charge comme médicament
Pour soigner une tendinite d’Achille, on combine un traitement de la tendinite centré sur l’ajustement de la charge et un protocole de rééducation progressif : au début, remplace provisoirement la course par du vélo ou de la natation pour soulager la douleur, puis enchaîne des exercices isométriques et excentriques du mollet (genou tendu et fléchi) afin de restaurer la tolérance du tendon ; un kinésithérapeute du sport t’aide à calibrer les volumes, corriger la technique et planifier la reprise. Le traitement médical peut inclure, sur courte durée et avis médical, un anti-inflammatoire pour passer un cap douloureux, mais la clé reste l’entraînement thérapeutique régulier (renforcement des hanches, mobilité de cheville) et la progression mesurée vers la course, en surveillant la douleur à 24 h. Bref, un plan simple et constant (adapter la charge, suivre ton protocole, valider les étapes) reste le moyen le plus fiable de traiter et prévenir la récidive.
1) Calmer, protéger, garder la condition
Repos relatif (pas immobilisation longue), réduction des volumes/intensités aggravants (sauts, côtes, vitesse), maintien cardio à faible impact (vélo, natation, rameur) afin de protéger la tendinite d’Achille tout en conservant le moteur. Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) peuvent réduire la douleur à court terme, mais leur effet sur la guérison tendineuse reste limité; privilégier les formulations topiques si besoin.
2) Isométriques : « bouton de volume » de la douleur
Les contractions isométriques du mollet (tenir 30–45 s contre une charge, 4–5 répétitions, 1–2 fois/jour) peuvent apaiser la douleur et préparer la suite. Intensité modérée à élevée selon tolérance, sans douleur >4/10 pendant et après.
3) Excentriques et charges lourdes-lentes : le cœur de la rééducation
Le protocole excentrique type Alfredson (montée à deux pieds, descente lente sur un pied, genou tendu puis fléchi) reste une référence. Une méta-analyse 2023 montre un effet supérieur aux autres exercices sur la douleur et la fonction dans la tendinite d’Achille médiane. Les programmes « heavy slow resistance » (charges lourdes, tempo lent, 2–3 fois/semaine) sont une alternative valable; l’essentiel est la progression mesurée de la charge et de l’amplitude.
4) Accessoires utiles et options adjuvantes
• Talonnettes/heel lifts : un ECR (2021) suggère une amélioration de la douleur et de la fonction à 12 semaines par rapport aux seuls excentriques pour la tendinite d’Achille médiane; l’effet clinique reste modeste et doit s’intégrer au programme de charge. Des essais 2024–2025 poursuivent l’évaluation, dont un protocole sham-contrôlé et une analyse biomécanique.
• Ondes de choc extracorporelles (ESWT) : l’ajout aux exercices peut améliorer les scores de symptômes dans les formes médianes; efficacité moins claire dans les formes insertionnelles. Des études récentes signalent un bénéfice par rapport à des alternatives (ultrasons) à court terme, mais les résultats restent hétérogènes selon le site tendineux et le protocole.
• PRP (plasma riche en plaquettes) : les essais de qualité ne montrent pas d’avantage net sur la tendinite d’Achille par rapport à un placebo ou à d’autres soins, bien que des revues 2025 restent partagées; la variabilité des protocoles explique en partie les divergences. Discussion au cas par cas, en seconde intention après échec d’un programme d’exercices bien conduit.
• Orthèses/chaussures : privilégier des chaussures en bon état, un drop adapté, et des semelles si besoin de confort ou pour moduler la charge, toujours couplées au plan de renforcement de la tendinite d’Achille.
Faut-il faire une infiltration de corticoïdes ? L’usage autour du tendon d’Achille est controversé en raison d’un risque (faible mais réel) de fragilisation; ce n’est pas un traitement de première ligne dans la tendinite d’Achille. Privilégier d’abord l’exercice supervisé.
Quand reprendre le sport après une tendinite ?
La reprise du sport après une tendinite se fait au critère, pas au calendrier : après une phase de repos relatif, vise une reprise progressive quand la douleur pendant l’effort est ≤ 3/10 et ne rebondit pas à 24 h, que la raideur matinale a nettement diminué et que les gestes du quotidien sont indolores. En pratique, valide d’abord la tolérance aux isométriques puis aux excentriques dans un programme d’exercices (force et contrôle), retrouve ~90 % de force et d’amplitude du côté sain, puis réintroduis le geste sportif en blocs courts (volume ou intensité, jamais les deux), avec 48 h entre séances au début. La durée de guérison varie : souvent 4–8 semaines pour un épisode récent, 8–12 + semaines si la douleur était chronique, mais c’est l’absence de rebond douloureux et la qualité du mouvement qui tranchent. En cas de doute, de douleur persistante ou pour calibrer les paliers, une consultation médicale et l’appui d’un kiné/coach assurent une montée en charge sûre et durable.
Reprendre le sport : passerelles et garde-fous
Les lignes directrices insistent sur un retour progressif en respectant les signes cliniques plutôt qu’un calendrier fixe. La plupart des athlètes reviennent à la compétition, mais pas toujours au niveau antérieur; d’où l’intérêt de critères fonctionnels.
Échelle simple de progression (6–12+ semaines selon cas)
Phase « apaiser et activer » (semaines 0–2) : isométriques, cardio sans impact, marche tolérée, talonnettes si bénéfice. Douleur ≤3/10 au repos.
Phase « renforcer en charge » (semaines 2–6) : excentriques + charges lourdes-lentes, travail du pied/hanche/tronc, cadence lente, 3 séances/sem. Réévaluer VISA-A toutes les 2–3 semaines.
Phase « réactivité et pliométrie » (semaines 6–10) : bonds basiques sans douleur le lendemain, montées d’escaliers, sauts à la corde, progressions de course. Douleur pendant l’effort ≤3–4/10, sans majoration 24 h.
Phase « retour spécifique » (semaines 8–12+) : séances techniques, changements d’allure, sprints graduels, charges proches du sport. Maintenir 2 séances de force/semaine.
Feux verts avant reprise des entraînements intensifs
• Visuel : pas d’enflure significative au lever, raideur matinale ≤15 min. • VISA-A >80/100 (indicatif), comparé au score initial. • Force mollet symétrique ±10% (tests de mollets debout, 25+ répétitions sans douleur marquée). • Sauts unipodaux tolérés (vertical et avant) sans douleur le lendemain. • Course 30–40 min à allure facile sans hausse des symptômes à 24 h. Ces jalons sont pragmatiques : il n’existe pas de consensus unique, mais ces critères s’alignent avec l’esprit des recommandations.
Peut-on recourir à un calendrier express de retour au jeu ?
Mieux vaut des critères cliniques que des délais figés. Forcer les étapes est une recette à récidive dans la tendinite d’Achille.
Programme type d’exercices (exemples)
Isométriques (douleur calme)
• Presse à mollets isométrique : tenir 5 × 30–45 s à 60–80% effort, repos 45–60 s.
• Variante maison : pousser contre un mur en demi-pointe, 5 × 30 s. Progression : augmenter le temps sous tension avant la charge externe.
Excentriques (cœur de la tendinite d’Achille)
• « Heel drops » sur marche (genou tendu puis fléchi) : 3 × 15 répétitions/jambe, 1–2 fois/jour, 12 semaines. Monter à deux pieds, descendre lentement (3–4 s) sur un pied. Ajouter un sac à dos lesté quand c’est indolore.
• Alternatives lourdes-lentes : mollets à la presse ou barre guidée, 3–4 séries de 6–8 reps, tempo 3–0–3, 2–3 fois/sem.
Pliométrie et course
• Bonds bilatéraux vers unipodaux, travail de cadence (170–180 pas/min à allure facile), variations de terrain maîtrisées.
• Retour course fractionné type « marche/course » : 1 min course – 1 min marche × 10, puis 2/1, 3/1… si absence d’augmentation des symptômes à 24 h.
Faut-il étirer le mollet avant ou après ?
Étirements légers en fin de séance, 2 × 30 s, sans douleur vive. L’étirement ne remplace pas la charge excentrique/lourde-lente.
Prévention chez les sportifs : bouclier anti-récidive
- Échauffement et récupération : Un échauffement adéquat avant l’activité et des techniques de récupération après l’effort, comme les étirements et le refroidissement, peuvent aider à prévenir la tendinite d’Achille+ récupération active, sommeil.
- Progression graduelle de l’entraînement : Augmenter progressivement l’intensité et le volume de l’entraînement permet au tendon de s’adapter et de se renforcer.Progression 10–20%/semaine max en volume ou intensité.
- Variété dans l’entraînement : Incorporer une gamme variée d’activités dans le programme d’entraînement peut aider à éviter la surcharge du tendon en répartissant l’effort sur différents groupes musculaires et tendons.
- Alterner surfaces et contenus (côtes un jour, vitesse un autre, jamais tout à la fois).
- Technique appropriée : S’assurer que la technique sportive est correcte peut aider à réduire le stress inutile sur le tendon d’Achille.
- Équipement adéquat : Choisir des chaussures de sport adaptées à l’activité et à la forme du pied peut fournir le soutien nécessaire pour réduire le risque de tendinite d’Achille. Talonnettes transitoires si utile lors de pics de charge.
- Renforcement bi-hebdomadaire du mollet/chaîne postérieure, travail de hanche et gainage.
Ces leviers réduisent le risque de récidive de tendinite d’Achille en optimisant la tolérance du tendon aux charges.
Erreurs fréquentes
- Repos complet prolongé (perte de capacité du tendon)
- Reprise trop rapide (paliers brûlés)
- Ignorer la douleur du lendemain
- Négliger la force du pied/hanche
- Changer chaussures/semelles en plein cycle de reprise
- Empiler les « thérapies » sans socle d’exercices
- Confondre amélioration immédiate et guérison de la tendinite d’Achille
Que faire en 5 étapes
- Doser la douleur : viser ≤3/10 à l’effort, retour à la ligne de base à 24 h.
- Isométriques quotidiens pour calmer et préparer.
- Excentriques/lourds-lents 3×/sem pendant 12 semaines.
- Réintroduire la course par paliers (marche/course), puis allure continue, puis vitesse/pliométrie.
- Conserver 2 séances de force/semaine même après la reprise complète pour protéger la tendinite d’Achille.
FAQ
Quand consulter en urgence ?
Douleur vive avec « coup de fouet », impossibilité de se mettre sur la pointe ou de marcher normalement : suspecter une rupture, avis médical rapide.
Combien de temps dure une tendinite d’Achille ?
Souvent 3 à 6 mois pour un retour solide; certains cas demandent plus. Le paramètre clé est la régularité des charges et la progression.
Peut-on courir pendant la rééducation ?
Oui si la douleur reste ≤3/10 et revient à la ligne de base à 24 h. Sinon, réduire la charge ou revenir à la phase précédente.
Les orthèses résolvent-elles le problème ?
Elles peuvent aider à moduler la charge mais ne remplacent pas l’entraînement thérapeutique de la tendinite d’Achille.
Conclusion
La tendinite achilléenne, cette atteinte du tendon située au niveau de la cheville sur le tendon calcanéen (partie reliant le muscle triceps sural : gastrocnémien et soléaire—les muscles du mollet), n’est pas une fatalité : oui, la tendinopathie peut naître d’un stress mécanique mal géré (augmentation soudaine de l’activité physique, changement de technique d’entraînement, matériel inadapté) avec apparition de la tendinite marquée par des symptômes de la tendinite typiques (douleur au niveau du mollet, douleur au réveil, tendon douloureux, parfois inflammation du tendon ou zone chaude à l’insertion du tendon sur la partie inférieure du calcanéum), mais une prise en charge précoce change tout. Dès la première séance, fais confirmer le diagnostic de tendinite par consultation médicale ; l’imagerie par résonance magnétique n’est utile qu’au cas par cas, et l’intervention chirurgicale (traitement chirurgical) reste exceptionnelle et constitue l’ultime recours face à la rupture du tendon ou à l’échec d’un traitement médical complet. Le principal élément pour soigner une tendinite et soulager la douleur reste un protocole de rééducation progressif élaboré avec un kinésithérapeute du sport: réduction des activités douloureuses, travail de flexion plantaire en isométrique puis excentrique, renforcement musculaire du complexe cheville–hanche, programme d’exercices structuré, et reprise progressive de l’activité sportive (course à pied, sauts, pointe des pieds) selon le niveau du tendon. Les ondes de choc et un court relais anti-inflammatoire peuvent s’envisager dans un traitement de la tendinite bien cadré, mais c’est la constance qui gagne au fil du temps ; on n’oublie pas l’hygiène de vie (sommeil, activité physique régulière, charge mesurée) pour prévenir la tendinite et diminuer le risque de récidive. Rappelle-toi enfin : “Achille” désigne le tendon, et si l’on dit parfois que “l’Achille est une inflammation”, la réalité est plus large—tendinite au tendon ou tendinite calcanéenne recouvrent souvent une tendinopathie achilléenne sensible à la pratique sportive. Avec un cap clair, une séance après l’autre, tu avances de la reprise du sport loisir au haut niveau, et tu transformes une pathologie du tendon en opportunité d’apprendre à maintenir la tension sur le tendon… juste ce qu’il faut pour guérir et performer, avec une durée de guérison dictée par tes réponses, pas par le calendrier.
La tendinite d’Achille se soigne par le mouvement dosé. Les excentriques et charges lourdes-lentes sont la base; ondes de choc et talonnettes peuvent aider certains profils, le PRP reste discuté. La reprise sportive se pilote par critères, pas par calendrier. Le renforcement continue après la guérison apparente pour éviter la rechute.
Sources
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