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Hypothyroïdie et sport : comment s’entraîner efficacement ?

Hypothyroidien

Frilosité, fatigue tenace, prise de poids qui s’invite sans prévenir… L’hypothyroïdie brouille les cartes et fait douter de sa capacité à bouger. Bonne nouvelle : le sport n’est pas l’ennemi, c’est un allié—à condition de respecter le tempo du corps. Cet article vous guide pas à pas pour retrouver de l’énergie grâce à une activité physique régulière, choisir les bons exercices (endurance douce, renforcement musculaire, mobilité), adapter l’intensité aux symptômes, et coordonner l’entraînement avec votre traitement. On y parle aussi récupération, sommeil, gestion du stress, nutrition simple et signaux d’alerte à connaître. Objectif : transformer l’exercice régulier en routine durable, qui soutient la fonction thyroïdienne, la composition corporelle et la qualité de vie, sans épuisement ni surmenage.

L’hypothyroïdie, un état où la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d’hormones thyroïdiennes, peut affecter divers aspects de notre santé, notamment l’énergie, la force musculaire, et même les performances sportives. Cependant, comprendre cette maladie et adapter son programme d’exercice peut aider les individus à vivre pleinement et à continuer à pratiquer une activité physique, même en présence de cette pathologie. L’hypothyroïdie est un trouble métabolique où la glande thyroïde, située dans le cou, ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes. Ces hormones, principalement la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), régulent de nombreux processus corporels, notamment la température corporelle, le métabolisme, et la fonction cardiaque. Lorsque leur production est insuffisante, plusieurs symptômes peuvent se manifester, notamment une fatigue persistante, une prise de poids, une dépression, et des douleurs musculaires.

 

Qu’est-ce que l’hypothyroïdie ?

L’hypothyroïdie est un trouble métabolique où la glande thyroïde, située dans le cou, ne produit pas assez d’hormones thyroïdiennes. Ces hormones, principalement la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), régulent de nombreux processus corporels, notamment la température corporelle, le métabolisme, et la fonction cardiaque. Lorsque leur production est insuffisante, plusieurs symptômes peuvent se manifester, notamment une fatigue persistante, une prise de poids, une dépression, et des douleurs musculaires.

 

Pourquoi l’hypothyroïdie favorise-t-elle la prise de poids ?

Combinaison de dépense énergétique réduite, rétention d’eau, baisse d’activité et freins métaboliques sur l’utilisation des graisses. Le retour à l’euthyroïdie + hygiène de vie remet une partie de l’aiguille dans le bon sens.

  • Métabolisme au ralenti : la baisse des hormones thyroïdiennes diminue la dépense énergétique de repos et la thermogenèse (production de chaleur).

  • Rétention hydrosodée : accumulation d’eau dans les tissus (glycosaminoglycanes) qui ajoute 1–3 kg indépendamment de la graisse.

  • Moins d’activité spontanée : fatigue, raideur et froid réduisent les mouvements du quotidien.

  • Profil lipidique et appétit : lipolyse freinée, LDL en hausse, éventuelles fringales “de fatigue”.
    En pratique : l’optimisation du traitement (lévothyroxine), une alimentation structurée riche en protéines/fibres et un mouvement régulier permettent souvent de perdre la part “fonctionnelle” du surpoids une fois l’équilibre retrouvé.

 

Pourquoi l’hypothyroïdie affecte-t-elle le cœur ?

  • Fréquence et débit diminuent : bradycardie, baisse de la contractilité, fatigue à l’effort.

  • Pression artérielle diastolique plus élevée : résistance vasculaire périphérique accrue.

  • Lipides et vaisseaux : hausse du LDL et rigidité artérielle → risque athéromateux.

  • Épanchement péricardique possible dans les formes sévères.
    En pratique : le traitement thyroïdien, l’activité d’intensité modérée, l’équilibre tensionnel et lipidique, plus le suivi médical, réduisent ces risques et améliorent la tolérance à l’effort.

Les symptômes de l’hypothyroïdie

L’hypothyroïdie est une affection qui se développe lentement et peut passer inaperçue pendant des mois, voire des années. Elle résulte d’une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes, entraînant un ralentissement général des fonctions corporelles. Voici une analyse détaillée des symptômes les plus courants de cette maladie.

1. Fatigue persistante et manque d’énergie

L’un des symptômes les plus fréquents de l’hypothyroïdie est une fatigue chronique, même après une bonne nuit de sommeil. Cela s’explique par le rôle essentiel des hormones thyroïdiennes dans la production d’énergie. Lorsque leur niveau est insuffisant, le métabolisme ralentit, provoquant une sensation d’épuisement permanent.

  • Sentiment de lassitude dès le matin
  • Besoin accru de sommeil
  • Sensation d’épuisement après un effort modéré

2. Prise de poids inexpliquée

Le ralentissement du métabolisme entraîne une prise de poids, même en l’absence de changement dans l’alimentation ou l’activité physique. Les hormones thyroïdiennes régulent la dépense énergétique et leur diminution entraîne une accumulation de graisses.

  • Gain de poids modéré à significatif
  • Difficulté à perdre du poids malgré un régime équilibré
  • Rétention d’eau et gonflement du visage ou des extrémités

3. Sensibilité accrue au froid

Les personnes souffrant d’hypothyroïdie ont tendance à ressentir le froid de manière excessive, car leur corps produit moins de chaleur. Ce phénomène s’explique par la réduction du métabolisme basal.

  • Frilosité constante, même dans des environnements tempérés
  • Mains et pieds froids
  • Frissons fréquents

4. Problèmes de peau et de cheveux

L’hypothyroïdie affecte également la peau, les cheveux et les ongles en raison d’une mauvaise circulation sanguine et d’une réduction de la production de sébum.

  • Peau sèche, rugueuse et pâle
  • Cheveux secs, cassants et chute accrue
  • Ongles fragiles et striés

5. Troubles cognitifs : « brouillard cérébral » et problèmes de mémoire

Un déficit en hormones thyroïdiennes ralentit l’activité cérébrale, entraînant ce que certains patients décrivent comme un « brouillard mental ».

  • Difficulté à se concentrer
  • Problèmes de mémoire
  • Réflexes plus lents et sensation d’esprit embrumé

6. Troubles de l’humeur : anxiété et dépression

Les hormones thyroïdiennes influencent directement l’équilibre des neurotransmetteurs dans le cerveau. Leur diminution peut provoquer des troubles de l’humeur.

  • Sensation de tristesse persistante
  • Perte d’intérêt pour les activités quotidiennes
  • Irritabilité et anxiété accrue

7. Douleurs musculaires et articulaires

Une faible production d’hormones thyroïdiennes peut entraîner des douleurs musculaires et articulaires, ainsi qu’une faiblesse musculaire généralisée.

  • Raideur musculaire, notamment au réveil
  • Sensations de courbatures sans effort physique intense
  • Crampes fréquentes et perte de force
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8. Ralentissement du rythme cardiaque

L’hypothyroïdie diminue l’activité cardiaque, entraînant un battement plus lent (bradycardie) et une diminution de la circulation sanguine.

  • Pouls plus lent que la normale
  • Sensation d’oppression thoracique
  • Baisse de la tension artérielle
9. Problèmes digestifs : constipation chronique

Le manque d’hormones thyroïdiennes ralentit le fonctionnement des intestins, causant :

  • une constipation persistante.
  • Ballonnements fréquents
  • Transit intestinal irrégulier
  • Sensation de lourdeur après les repas

10. Modification de la voix et gonflement du cou

Dans certains cas, la glande thyroïde peut augmenter de volume, formant un goitre visible sur le cou.

  • Enrouement ou voix rauque
  • Difficulté à avaler
  • Sensation de compression au niveau du cou

11. Problèmes menstruels et fertilité réduite

L’hypothyroïdie perturbe l’équilibre hormonal, ce qui peut affecter le cycle menstruel et la fertilité.

  • Règles irrégulières et abondantes
  • Difficulté à concevoir un enfant
  • Diminution de la libido

12. Gonflement du visage et des paupières

Un autre symptôme caractéristique est un visage gonflé, souvent accompagné d’un gonflement des paupières.

  • Apparence bouffie, surtout le matin
  • Poches sous les yeux
  • Rétention d’eau dans tout le corps

13. Symptômes particuliers chez les personnes âgées

Chez les personnes âgées, l’hypothyroïdie peut être plus difficile à diagnostiquer car ses symptômes sont souvent confondus avec le vieillissement naturel.

  • Fatigue et faiblesse musculaire accrues
  • Déclin cognitif semblable à la démence
  • Dépression inexpliquée

 

Comment reconnaître l’hypothyroïdie ?

Ces symptômes varient en intensité d’une personne à l’autre. Si vous présentez plusieurs de ces signes, il est important de consulter un médecin pour effectuer un bilan thyroïdien (prise de sang mesurant la TSH, T3 et T4).

Ces symptômes peuvent nuire à la motivation et à la performance des personnes atteintes d’hypothyroïdie, en particulier lorsqu’il s’agit de faire de l’exercice.

 

Quels sont les risques du sport en hypothyroïdie ?

En hypothyroïdie, le sport reste bénéfique mais expose à un risque  d’intolérance à l’effort si la maladie n’est pas stabilisée: fatigue marquée, crampes, ralentissement du système nerveux (réflexes, concentration) et intolérance au froid peuvent s’aggraver avec un exercice physique intense. Pour la santé de votre thyroïde, privilégiez des séances modérées et régulières, augmentez très progressivement la charge, dormez suffisamment et limitez le stress chronique. Soyez attentif à tout signe de problème (palpitations, essoufflement inhabituel, douleurs thoraciques, vertiges, aggravation du trouble de l’humeur ou du sommeil) et stoppez l’effort si ces symptômes apparaissent. En cas d’hypothyroïdie secondaire (origine hypophysaire) ou de traitement récent/non équilibré, validez le plan avec votre médecin avant d’intensifier l’entraînement.

 

L’impact de l’hypothyroïdie sur les performances sportives

L’hypothyroïdie est une affection qui affecte de nombreuses fonctions du corps, y compris les performances physiques et sportives. En raison d’un métabolisme ralenti, d’une fatigue persistante et d’une diminution de la force musculaire, les personnes souffrant de cette condition peuvent rencontrer des difficultés à s’entraîner et à atteindre leurs objectifs sportifs. Cet article explore en détail les effets de l’hypothyroïdie sur l’activité physique et comment adapter son programme sportif pour mieux gérer cette maladie.

1. Fatigue et baisse de l’énergie : Un obstacle majeur à l’exercice physique

L’un des effets les plus courants de l’hypothyroïdie est une fatigue extrême, même après une nuit de sommeil complète. Cette sensation de fatigue permanente peut rendre l’exercice plus difficile, voire décourageant.

Pourquoi l’hypothyroïdie cause-t-elle de la fatigue ?
  • Les hormones thyroïdiennes (T3 et T4) jouent un rôle clé dans la production d’énergie au niveau cellulaire.
  • Lorsque leur niveau est insuffisant, le métabolisme ralentit, entraînant une sensation de faiblesse et de manque de motivation.
  • Le corps utilise plus d’effort pour accomplir des tâches simples, ce qui accélère l’épuisement pendant l’exercice.
Conséquences sur les performances sportives :
  • Diminution de l’endurance et de la résistance à l’effort.
  • Fatigue rapide lors des entraînements, même légers.
  • Nécessité de pauses plus fréquentes pendant l’activité physique.
Solutions et ajustements :
  • Privilégier des séances d’entraînement plus courtes mais régulières pour éviter l’épuisement.
  • Écouter son corps et ajuster l’intensité selon son niveau d’énergie du jour.
  • Faire des pauses fréquentes et alterner entre exercices d’endurance et de renforcement musculaire.

2. Faiblesse musculaire et douleurs : Un impact direct sur la force physique

L’hypothyroïdie affecte directement les muscles en réduisant leur tonus et leur capacité à récupérer après l’effort.

Pourquoi l’hypothyroïdie affaiblit-elle les muscles ?
  • La baisse des hormones thyroïdiennes ralentit la synthèse des protéines, un élément essentiel pour la réparation et la croissance musculaire.
  • Une mauvaise circulation sanguine entraîne une moindre oxygénation des tissus musculaires.
  • Les muscles deviennent plus rigides et ont plus de mal à se contracter efficacement.
Conséquences sur les performances sportives :
  • Diminution de la force musculaire, rendant difficile la musculation ou le levé de poids.
  • Sensation de raideur et de douleurs musculaires accrues après l’effort.
  • Récupération plus lente, ce qui limite la fréquence des entraînements.
Solutions et ajustements :
  • Privilégier les exercices à faible impact, comme le yoga, la natation ou la marche rapide.
  • Alterner entre renforcement musculaire léger et exercices d’endurance modérée.
  • Prendre plus de temps pour s’échauffer afin d’éviter les blessures.
  • Augmenter la consommation de protéines et suivre un régime équilibré pour soutenir la masse musculaire.

3. Ralentissement du métabolisme et prise de poids : Un défi pour la composition corporelle

Un des symptômes caractéristiques de l’hypothyroïdie est une prise de poids inexpliquée malgré une alimentation équilibrée et une activité physique régulière.

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Pourquoi l’hypothyroïdie favorise-t-elle la prise de poids ?
  • Un métabolisme ralenti signifie que le corps brûle moins de calories au repos.
  • La rétention d’eau et l’accumulation de graisses sont plus fréquentes.
  • Une activité physique insuffisante aggrave encore le problème.
Conséquences sur les performances sportives :
  • Diminution de la vitesse et de l’endurance.
  • Augmentation du stress sur les articulations, ce qui peut provoquer des douleurs lors des entraînements.
  • Frustration due à un manque de résultats visibles malgré les efforts.
Solutions et ajustements :
  • Combiner musculation et cardio-training pour stimuler le métabolisme et favoriser la perte de poids.
  • Éviter les exercices trop intenses, qui pourraient aggraver la fatigue.
  • Adopter une alimentation adaptée, riche en nutriments essentiels pour soutenir la thyroïde.

4. Troubles cardiaques et impact sur la capacité cardiovasculaire

L’hypothyroïdie peut aussi avoir un effet négatif sur le cœur et la circulation sanguine, ce qui peut limiter les performances en endurance.

Pourquoi l’hypothyroïdie affecte-t-elle le cœur ?
  • Les hormones thyroïdiennes régulent le rythme cardiaque et la pression artérielle.
  • En cas d’hypothyroïdie, le pouls est plus lent (bradycardie), ce qui réduit l’oxygénation des muscles pendant l’effort.
  • Une mauvaise circulation sanguine peut provoquer une sensation d’essoufflement lors des exercices d’endurance.
Conséquences sur les performances sportives :
  • Fatigue plus rapide lors d’exercices cardiovasculaires comme la course ou le vélo.
  • Sensation de vertige ou de malaise lors d’efforts prolongés.
  • Réduction de l’endurance globale.
Solutions et ajustements :
  • Privilégier les exercices cardio modérés, comme la marche rapide ou la natation, au lieu du HIIT intense.
  • Ne pas dépasser ses limites et surveiller son rythme cardiaque pendant l’entraînement.
  • S’hydrater correctement pour éviter la déshydratation et la fatigue cardiaque.

5. Problèmes de récupération et risque accru de blessures

La récupération musculaire après l’effort est plus lente chez les personnes atteintes d’hypothyroïdie, ce qui peut augmenter le risque de blessures.

Pourquoi la récupération est-elle plus longue ?
  • La réparation des tissus musculaires est plus lente en raison du déficit hormonal.
  • Les muscles et articulations sont plus sensibles aux microtraumatismes.
  • Une mauvaise circulation sanguine limite l’apport en oxygène et en nutriments aux tissus endommagés.
Conséquences sur les performances sportives :
  • Douleurs musculaires prolongées après l’entraînement.
  • Risque accru de tendinites et de contractures musculaires.
  • Besoin de plus de temps entre chaque séance d’entraînement.
Solutions et ajustements :

Utiliser des techniques de récupération active, comme le yoga ou le stretching doux.

Accorder une attention particulière aux étirements et aux techniques de récupération comme le massage.

Privilégier des périodes de repos plus longues entre les séances de sport.

 

Comment améliorer la fonction thyroïdienne par le sport ?

Pour améliorer la fonction thyroïdienne au quotidien, misez sur l’exercice régulier d’intensité modérée (marche rapide, vélo, renforcement léger) 150 minutes/semaine : il soutient la régulation du métabolisme, optimise la réponse des tissus aux hormones et peut stabiliser la production hormonale indirectement via une baisse du stress et une meilleure composition corporelle. La thyroïde est une glande sensible au sommeil, au stress et à l’alimentation : combinez l’activité physique avec une alimentation équilibrée (protéines, fibres, iode/sélénium suffisants) pour protéger la santé de la thyroïde et la qualité de vie. En cas de thyroïdite de Hashimoto, où le système immunitaire attaque la glande, gardez des séances progressives et régulières (plutôt que des pics intenses) et coordonnez l’entraînement avec le traitement et le suivi médical, afin de maximiser les bénéfices métaboliques sans surmener l’organisme.

 

Quels exercices privilégier en cas d’hypothyroïdie ?

Visez un trio simple et efficace :

1) cardio doux régulier (marche rapide, vélo d’appartement, natation tiède, elliptique) 20–40 min, 3–5 j/sem, pour relancer l’énergie sans épuiser;

2) renforcement musculaire 2 j/sem (poids du corps, bandes élastiques, charges légères) sur les grands groupes—squats assistés, fentes courtes, tirage élastique, pompes murales, gainage 3×8–12 reps—afin de protéger les articulations et soutenir le métabolisme;

3) mobilité + équilibre (étirements lents, yoga doux, Pilates débutant, exercices d’appui unipodal) 10–15 min quasi quotidiens pour la raideur et la posture. Échauffez-vous longuement, privilégiez un rythme modéré (on parle en étant un peu essoufflé), fractionnez si la fatigue pointe (2×15 min > 1×30 min), évitez les pics d’exercice intense par à-coups et préférez une progressivité de 5–10 %/sem. Pratique bonus: 1–2 séances de renfo brèves “micro-doses” (10–15 min) les jours bas en énergie. Côté prudence: entraînez-vous à distance de la prise de lévothyroxine, hydratez-vous, couvrez-vous si vous êtes sensible au froid, stoppez en cas de palpitations/étourdissements. Exemple de semaine: lun marche 30 min + mobilité; mer renfo 25 min; ven vélo 35 min; sam yoga doux 20 min; dim marche 40 min + 5 min d’équilibre. Ensuite, on ajuste la charge en fonction du sommeil et de la récupération.

 

Comment Adapter son programme sportif en cas d’hypothyroïdie?

Bien qu’il soit plus difficile de s’entraîner avec une hypothyroïdie, il est toujours possible de rester actif et de bénéficier d’une activité physique. Voici quelques conseils pour adapter votre routine d’exercice à cette condition :

1. Écouter son corps

Il est essentiel d’écouter les signaux de votre corps. Si vous ressentez de la fatigue ou des douleurs excessives, il est important de ne pas ignorer ces signes et de modifier votre programme d’exercice en conséquence. Vous pouvez opter pour des séances d’exercice plus courtes mais plus fréquentes, ou des activités moins intenses, comme la marche, la natation ou le yoga.

2. Augmenter progressivement l’intensité

Les personnes souffrant d’hypothyroïdie ne doivent pas se précipiter pour atteindre des objectifs de haute intensité. Commencez par des exercices modérés, comme le vélo ou la marche rapide, et augmentez progressivement l’intensité à mesure que votre force et votre endurance s’améliorent. L’important est d’éviter de pousser trop fort au début, car cela pourrait entraîner une fatigue excessive.

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3. Incorporer des exercices de renforcement musculaire

Bien que la prise de muscle puisse être plus difficile avec l’hypothyroïdie, les exercices de renforcement musculaire sont particulièrement bénéfiques. Le renforcement musculaire aide à améliorer la force générale et à stimuler le métabolisme. Il est recommandé d’intégrer des exercices de résistance, comme les squats, les fentes ou l’utilisation de poids légers, deux à trois fois par semaine.

4. Récupération et sommeil

Le sommeil est essentiel pour la récupération, et cela devient encore plus important pour les personnes atteintes d’hypothyroïdie. Il est conseillé de dormir suffisamment pour permettre au corps de récupérer et réparer les muscles après l’exercice. En outre, des techniques de récupération, comme l’étirement et les massages, peuvent aider à soulager les douleurs musculaires et à réduire la fatigue.

5. Privilégier les exercices d’endurance

Les exercices d’endurance modérés, comme la marche, la natation, ou le cyclisme, peuvent être plus adaptés aux personnes souffrant d’hypothyroïdie. Ces exercices aident à maintenir une bonne forme physique sans trop solliciter les muscles ou le système cardiovasculaire, ce qui peut être plus facile à gérer lorsque les niveaux d’énergie sont faibles.

 

L’importance d’une approche holistique

L’exercice physique ne doit pas être isolé dans la gestion de l’hypothyroïdie. Il est également important de suivre un traitement médical approprié, comme la prise de médicaments (levothyroxine, par exemple) pour réguler les niveaux d’hormones thyroïdiennes. Une alimentation saine et équilibrée, riche en nutriments essentiels, joue également un rôle clé dans la gestion de l’hypothyroïdie et de ses effets sur le corps.

Il est recommandé de consulter un médecin ou un spécialiste en santé avant de commencer un programme d’exercice, surtout si vous souffrez d’hypothyroïdie. Un professionnel peut vous aider à concevoir un plan d’entraînement personnalisé qui correspond à vos besoins et à votre condition physique.

Comment gérer la prise de poids liée à l’hypothyroïdie ?

La prise de poids liée à l’hypothyroïdie vient souvent du ralentissement du métabolisme et d’une fatigue persistante qui réduit l’activité; première étape: consultation médecin et suivi médical pour optimiser le traitement (souvent Hashimoto, où le système immunitaire attaque la thyroïde). Côté quotidien, viser une alimentation équilibrée légèrement hypocalorique mais rassasiante (protéines à chaque repas, fibres, légumes, bons lipides), limiter le sucre liquide et l’ultra-transformé, organiser des portions régulières, et boire suffisamment. Pour la perte de poids, combinez marche active et renforcement 2–3 fois/semaine pour préserver la masse musculaire et soutenir la dépense énergétique; soignez le sommeil et la gestion du stress (le stress chronique favorise l’appétit et la rétention hydrique). Ajustez l’effort à l’énergie du jour pour protéger la qualité de vie, et réévaluez mensuellement poids, tour de taille et sensations pour corriger progressivement le cap.

Quel suivi médical est nécessaire pour les sportifs ?

Le suivi médical d’un sportif se construit avec le médecin traitant : bilan initial, consultation médecin régulière, actualisation du diagnostic et du traitement selon l’entraînement et les objectifs. On surveille cœur, métabolisme, sommeil, blessures, mais aussi les contextes particuliers comme l’hypothyroïdie, avec un œil sur la santé de votre thyroïde (bilan hormonal, ajustements de dose) et les impacts sur le système nerveux (vigilance, réflexes). La prise en charge coordonne examens utiles (ECG d’effort si indiqué, bilans biologiques), conseils d’entraînement, nutrition et récupération, afin d’anticiper les risques, optimiser la performance et maintenir un sport durable et sûr.

Est-ce que l’exercice physique peut aggraver le SOPK et perturber la thyroïde ?

  • SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) : l’exercice régulier améliore l’insulino-sensibilité, le poids, les cycles et les symptômes—il n’aggrave pas le SOPK lorsqu’il est dosé progressivement.

  • Thyroïde : l’activité physique modérée soutient l’humeur, le métabolisme et le sommeil. Des charges très élevées sans récupération (surentraînement) peuvent transitoirement perturber des axes hormonaux, mais cela se corrige avec un volume/intensité adaptés.

  • Hypothyroïdie non équilibrée : éviter les pics d’intensité avant stabilisation médicale.
    En pratique : viser 150 min/semaine d’endurance modérée + 2 séances de renforcement léger, progression de 5–10 %/semaine, sommeil priorisé.

 

 

Conclusion : L’hypothyroïdie ne doit pas vous arrêter de pratiquer du sport

L’hypothyroïdie peut rendre la pratique du sport plus difficile, mais cela ne signifie pas que l’exercice physique est impossible. En comprenant comment cette condition affecte votre corps et en adaptant votre programme d’exercice, il est possible de continuer à profiter des bienfaits du sport. Rappelez-vous qu’il est essentiel d’écouter votre corps, d’adopter une approche progressive, et de vous entourer d’un suivi médical adapté pour gérer efficacement l’hypothyroïdie et maintenir un mode de vie actif et sain.

Points clés à retenir :

  • Adapter son activité physique pour mieux vivre avec l’hypothyroïdie
  • Privilégier des exercices modérés et réguliers
  •  Alterner entre cardio et renforcement musculaire doux
  •  Augmenter progressivement l’intensité de l’entraînement
  •  Se concentrer sur la récupération et l’hydratation
  •  Adopter une alimentation équilibrée et riche en nutriments

Avec ces ajustements, il est possible de conserver une bonne condition physique et de minimiser les effets de l’hypothyroïdie sur le sport

  1. Wang, C. et al. (2019). « The effects of thyroid hormone on the cardiovascular system and exercise capacity. » Journal of Endocrinology. 
  2. Aghili, R. et al. (2021). « Exercise and hypothyroidism: The effects and management. » Thyroid Research Journal.
  3. Ladenson, P. W., et al. (2017). « Hypothyroidism: A clinical review. » Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.
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